A WORM FACTORY AT SCHOOL!

 
 

A factory with more than 500 workers in our class...

In 3rd grade, we practice vermicomposting, also known as worm composting. Here's how we started:

We placed pieces of paper, soil, and approximately 500 earthworms in a large black bin with a lid (they traveled by air, arriving in a FedEx envelope straight from Virginia!). Then, we introduced organic waste (everything from the earth: lettuce, fruits, fruit peels, vegetables—except citrus, which could disrupt the balance of the soil where the worms will live and reproduce).

In this dark and humid environment, the worms work at a furious pace. Every day, they consume the equivalent of their weight, and the waste gradually disappears, the soil becomes darker and finer, and compost is formed. Every morning, when we open the lid, it smells like woodland moss. Sometimes, we have to put back inside the bin a worm that has escaped, confusing the black of the bin with the black of the classroom during the night. We've installed a small lamp that we turn on at night to limit their escapes.

This is our waste transformation factory, and in a few weeks, we'll be able to start using the compost to feed the plants that adorn our cafeteria, and even the "tea"—the black liquid that accumulates at the bottom of the compost. When we present the cafeteria menu every day, we try to identify leftovers that can be given to the worms, often corresponding to foods rich in vitamins and minerals.

We hope this article will inspire you to try vermicomposting at home. It's the ideal solution to reduce waste, it's odorless, and your plants will be beautiful thanks to the “composting tea” with which you can water them. This project is conducted in both French and English, and we guarantee perfect bilingualism among our worms!

3rd Grade North Campus, Odile, and Laura.


Une usine avec plus de 500 ouvriers dans notre classe…

En CE2, nous faisons du lombricompostage qu’on appelle aussi vermicompostage.

Voici comment nous avons procédé pour commencer :

Nous avons placé dans un grand bac noir muni d’un couvercle des morceaux de papier, de la terre et …. environ 500 vers de terre ! (qui ont voyagé par air… ils sont arrivés dans une enveloppe Fedex tout droit de Virginie !).

Puis nous avons introduit des déchets organiques (tout ce qui vient de la terre : laitue, fruits, pelures de fruits, légumes – sauf les agrumes qui nuiraient à l’équilibre de la terre dans laquelle les vers vont vivre et se reproduire.)

Dans cet environnement sombre et humide, les lombrics travaillent à une vitesse folle. Chaque jour, ils ingurgitent l’équivalent de leur poids, et les déchets peu à peu disparaissent, la terre devient de plus en plus noire et fine, le compost se forme. Chaque matin, lorsque nous ouvrons le couvert, cela sent la mousse des bois…Parfois, nous devons replacer à l’intérieur du bac un ver qui s’est échappé, ayant confondu le noir du bac et le noir de la classe pendant la nuit. Nous avons installé une petite lampe que nous allumons la nuit pour limiter les fugues.

C’est notre usine de transformation de déchets et dans quelques semaines nous pourrons commencer à utiliser le compost pour nourrir les plantes qui décorent notre cantine, et même le thé… nom donné au liquide noir qui s’accumule au fond du compost.

Lorsque nous présentons le menu de la cantine chaque jour, nous essayons de retrouver les restes du repas qui pourront être donnés au vers, ils correspondent souvent aux aliments inclus dans les vitamines et les minéraux…

Nous espérons que cet article vous donnera l’envie de faire du lombricompostage chez vous. C’est la solution idéale pour limiter les déchets, c’est inodore et vos plantes seront magnifiques grâce au “thé de compost” avec lequel vous les arroserez.

Ce projet est mené en français et en anglais, et nous garantissons un parfait bilinguisme chez nos vers !

Les CE2 campus Nord, Odile et Laura.

Michael O'KhaenComment